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Pourquoi ce site existe ?

Ce site n’est pas là pour vous aider.
Il n’est pas là pour vous rassurer.

Il ne s’agit pas ici de croire, de suivre, d’apprendre ou de pratiquer quoi que ce soit.
Il ne s’agit pas non plus de trouver des réponses toutes faites.
Ce site ne vous donne rien, ne vous élève pas et surtout n’a rien à vous vendre.

Ce site vous propose simplement d’explorer la pensée singulière et radicale de Uppaluri Gopala Krishnamurti — un homme qui, sans vouloir enseigner, a mis en doute tout ce que nous tenons pour vrai !

Je vous invite aussi à observer ce que cela fait émerger en vous quand vous vous laissez pénétrer par les propos d’U.G. et qu’un changement de paradigme commence à émerger.

Des propos d’une logique implacable que chercher à les contester, c’est déjà être pris au piège de ce qu’il pulvérise.

Il n’y a rien à chercher, rien à atteindre, voila le message d’U.G.

Présentation d’ Uppaluri Gopala Krishnamurti par Y. Rielle :

U.G. est celui qui a tout foutu en l’air :
La spiritualité, la quête de soi, l’évolution intérieure, le moi, l’éveil, la psychologie, les maîtres et même l’idée de liberté.

Il nous invite à abandonner toute quête de transformation intérieure.

U.G. ne propose aucun devenir. Vivre selon son esprit, c’est cesser de croire qu’il y a un soi à améliorer.
Il ne s’agit pas d’atteindre un état supérieur, mais de voir que cette quête est l’obstacle même.

Vivre avec l’esprit d’U.G., c’est ne pas chercher un maître, une pratique, ni même la réalisation du « soi ».
C’est voir comment le besoin d’autorité et le refus de ce qui « est » se glisse partout, même dans notre spiritualité.

U.G. nous invite à nettoyer notre esprit des idées empruntées car pour lui, toute pensée est pollution.

Cela signifie reconnaître à quel point tout ce qu’on pense savoir sur soi, sur la vie, vient d’ailleurs : livres, religions, psychologie, développement personnel tout comme de notre culture, de notre éducation, de nos croyances qui ne sont pas la réalité …
U.G. te met face à une question radicale : Est-ce que quoi que ce soit de ce que je crois est directement vécu, senti, indiscutable ?

U.G. ne te propose pas une sortie, mais une descente radicale dans la réalité nue de ce que tu es, avec ta peur, ta confusion, ton désespoir, ton rire nerveux…
Et à travers ça, parfois, un allègement sans cause surgit. Mais tu ne peux pas le provoquer.

Nous devons accepter qu’on ne peut pas s’échapper de ce que l’on est, vous êtes coincé avec vous-même.

Il ne proposait rien, et pourtant, à son contact, quelque chose s’effondrait, souvent brutalement, parfois paisiblement.

Alors, si vous en avez marre, marre des promesses de libération, marre des marchands d’éveil, marre des coachs de l’âme qui vendent du vent, marre de ceux qui prétendent savoir, je vous propose de découvrir U.G.

Avec lui, il n’y a rien : pas de méthode, pas de secret, pas de chemin.

Je ne veux pas en faire une idole.
Je veux qu’on le lise, qu’on l’écoute, qu’on le digère ou le rejette.
Mais au moins qu’on l’entende.

Et je veux que l’on interroge ensemble la véracité des discours des nouveaux marchands du sacré, des entrepreneurs de l’éveil intérieur, des faiseurs de promesses spirituelles, des experts autoproclamés de la transformation, des commerçants de la conscience, des revendeurs de sens prêt-à-porter, des médiateurs du divin digital, des stratèges du mieux-être rentable, des spécialistes du sacré monétisé envoûtants et tutti quanti…
Pas pour croire autre chose, mais pour respirer une fois sans mensonge.

Vivre avec l’état d’esprit d’U.G., c’est vivre sans filet.
Pas de promesse, pas de futur lumineux, pas de soi à sauver.
Juste ça, brut, chaotique, vivant., et peut-être… libéré de l’idée même de liberté.

Avec U.G, vous comprendrez qu’il n’y a rien à faire, pas comme paresse, mais comme lucidité.

La paix, le silence, la vérité… ne sont pas des résultats. Ils sont déjà présents en nous.
Si U.G. détruit toute idée qu’il y a quelque chose à faire pour être libre, il laisse cependant entrevoir une grâce brute, un état sans centre, qui est là quand il n’y a plus de quête.
Alors si ce vide vous parle, vous êtes bienvenu sur ce site. Sinon. n’oubliez pas que vous êtes libre de repartir aussi vite que vous êtes venus !

La radicalité de U.G. Krishnamurti

Parler de la radicalité de U.G. Krishnamurti, c’est d’abord accepter de se laisser désarmer. Chez lui, rien n’était conçu pour rassurer, séduire ou guider. U.G. ne promettait pas l’éveil, il ne proposait pas de chemin, il ne donnait aucune méthode. Là où tant d’enseignants spirituels bâtissent des systèmes, des pratiques, des écoles, U.G. détruisait sans relâche toutes les constructions, y compris celles que ses interlocuteurs tentaient de lui imposer.

Radical vient du latin radix, racine. Être radical, c’est aller à la racine. U.G. n’attaquait pas les branches superficielles de la quête humaine, il arrachait la racine même de notre illusion : l’idée qu’il existe quelque chose à atteindre, qu’il y a un état supérieur à conquérir, qu’un effort intérieur pourrait nous sauver.


Avec U.G. il n’y a pas de chemin, pas de méthode !

Dans un monde saturé de promesses spirituelles, de techniques de méditation, de rituels et de gourous, U.G. se tenait comme un miroir impitoyable.
Il répétait inlassablement : « Il n’y a rien à chercher. Vous ne trouverez rien. »
Pour lui, la recherche spirituelle est une maladie. Elle crée le problème qu’elle prétend résoudre. Plus on cherche, plus on s’éloigne, parce qu’on nourrit l’illusion qu’il y a un but, une destination, une perfection encore à atteindre.

Cette négation radicale frappe comme un coup de hache. Elle enlève le sol sous nos pieds. On ne peut pas “pratiquer U.G.”, on ne peut pas le transformer en école, en système, en méthode. Et c’est précisément cela qui fait sa singularité.


U.G. détruit les illusions

U.G. ne donnait rien à quoi se raccrocher. Il ne faisait que retirer, arracher, déconstruire. Il refusait d’endosser le rôle de maître, il rejetait toute forme de dépendance psychologique, il détruisait les images que l’on fabriquait autour de lui.

Beaucoup l’ont trouvé brutal, provocateur, presque cynique. Mais sa brutalité était une honnêteté absolue. Il ne voulait pas flatter l’ego du chercheur, ni nourrir l’espérance. Là où d’autres offrent des consolations, U.G. imposait une nudité : rien à espérer, rien à atteindre, rien à devenir.


U.G. parle d’état naturel

Au cœur de cette radicalité, il y a ce qu’il appelait “l’état naturel”.
Un état qui n’est pas le fruit d’un effort, ni d’une quête, ni d’un enseignement.
Un état qui ne peut être produit par aucune pratique.
Il est déjà là, sous-jacent, toujours présent, mais recouvert par le bruit incessant de la pensée, par le fardeau de la culture, par la tyrannie du “devenir quelqu’un”.

L’état naturel n’est pas un état mystique. C’est la vie telle qu’elle est, le corps tel qu’il fonctionne, sans interférence du mental qui veut toujours contrôler, comparer, corriger. C’est la simplicité radicale d’un organisme vivant qui n’a rien à accomplir.


U.G. est un miroir sans compromis

La radicalité de U.G. n’était pas une philosophie abstraite. Elle se vivait dans la rencontre. Ses paroles frappaient, déstabilisaient, parfois choquaient, mais elles laissaient rarement indifférent.
Devant lui, il n’y avait pas d’échappatoire : pas de concepts à s’approprier, pas de techniques à pratiquer, pas de croyances à adopter. Il ne restait que la confrontation directe avec soi-même, avec ses attentes, ses illusions, ses fuites.

En ce sens, U.G. était un miroir. Il ne donnait rien de plus, mais il enlevait ce qui encombrait. Et dans ce vide, certains ont entrevu une liberté brute, sans ornement, sans promesse.


U.G., une radicalité comme liberté

Ce qui rend U.G. unique, c’est qu’il a poussé la négation jusqu’au bout.
Il n’a rien gardé, il n’a rien vendu, il n’a rien enseigné.
Sa parole était une déconstruction permanente.
Et pourtant, paradoxalement, c’est peut-être là qu’apparaît la véritable liberté : quand toutes les illusions sont tombées, quand la recherche s’effondre, quand le besoin d’un sens ultime se dissout, il reste la vie, simplement.

La radicalité de U.G., c’est cette invitation brutale mais libératrice : il n’y a pas de chemin, et il n’y a rien à atteindre.

Pour qui est ce site ?


Ce site est fait pour :

Ceux qui ont tout essayé, et pour qui rien ne « marche »

Méditation, thérapie, yoga, développement personnel… Tu as lu des dizaines de livres, fait des stages, des retraites. Et pourtant, il y a encore ce malaise de fond, cette impression que tout cela tourne en rond.

Ces personnes n’attendent plus de solution.
Elles sont mûres pour entendre : Il n’y a rien à chercher, rien à trouver, il n’y a pas de chemin!


Ceux qui sentent que le « spirituel » est devenu une industrie

Ils pressentent que l’éveil vendu comme un produit est une escroquerie. Ils se méfient des maîtres, des certitudes, des dogmes.

U.G. brise toutes les idoles. Il n’est ni maître, ni guide. Il ne veut rien de toi.


Ceux qui sont au bord du vide existentiel

Plus rien n’a de goût. Les croyances tombent. Les repères s’effacent.

Tu sens que le sens lui-même est une invention, et ça peut être effrayant.

U.G. ne te sortira pas du vide.
Mais il peut t’aider à voir que ce vide est la fin de l’illusion — et peut-être, le début d’un regard neuf.


Ceux qui n’en peuvent plus du mental

Pensée, pensée, pensée… sans fin. Ils pressentent que la pensée ne peut pas se libérer elle-même. Ils veulent quelque chose de vrai, de brut, au-delà du langage.

U.G. n’offre pas de technique pour faire taire le mental.
Il montre que c’est la pensée elle-même qui se cherche sans fin.
Et que tant qu’elle se cherche, elle ne peut que souffrir.


En résumé :

Ceux qui peuvent s’intéresser à U.G. sont souvent, brûlés par la quête spirituelle, lassés de la comédie du développement personnel, allergiques aux doctrines, prêts à regarder sans chercher, honnêtes au point de ne plus vouloir se mentir. Ils ont souvent tout essayé et ils ont ressenti que toute quête éloigne de soi-même et que chercher la liberté, c’est peut-être déjà être prisonnier.


Alors, si vous faites partie de ceux-là, U.G. Krishnamurti deviendra votre ami car c’est un homme qui ne proposait rien, pas de méthode, pas de vérité, pas de voie, rien à atteindre, rien à devenir.

Il a tout brûlé : l’éveil, la recherche intérieure, les maîtres, la pensée.
Et il a vécu sans centre, sans identité, sans illusion de continuité.


Vous l’aurez compris, ce site n’est pas pour les chercheurs de paix, les adeptes de doctrines ou ceux qui veulent « aller mieux ».

Ce site s’adresse plutôt à celles et ceux qui n’en peuvent plus de chercher, ceux qui sentent que le sens est une invention, ceux qui veulent regarder la vie sans filtre, sans espoir, sans fuite.


Vous trouverez donc ici des textes d’U.G., des citations et propos radicaux à méditer… ou pas mais surtout aucun enseignement car U.G. déconstruit absolument tout.


Le désir de se libérer est une prison !

Tant que tu veux être libre, tu restes enchaîné.
La liberté n’est pas à atteindre. C’est l’absence totale de ce désir.


Ce que tu crois : « je veux être libre »

Tu crois que ta souffrance vient de quelque chose de faux en toi : des blessures, des conditionnements, un ego, une peur.
Alors tu veux changer. T’élever. Te libérer.
C’est ce que font tous les êtres humains : chercher un mieux.

Tu te dis :

« Je vais méditer pour être plus libre. »

« Je vais guérir mes traumas. »

« Je vais m’éveiller, m’illuminer, transcender. »

Tu crois que ce désir de liberté est sain, noble, spirituel.
Mais U.G. dit : Ce désir, c’est la racine même de ta souffrance.


Le piège du devenir

Vouloir te libérer, c’est vouloir être autre chose que ce que tu es maintenant.

Et donc :

Tu refuses ce qui est.

Tu crées un futur imaginaire (liberté, paix, éveil).

Tu entres dans le cercle infini du devenir.

Mais ce devenir est mental, factice, alimenté par la mémoire et le temps.
Tu cours après un mirage.
Et chaque pas que tu fais vers cette « liberté » renforce le sentiment que tu ne l’as pas.

Tu tournes dans la roue de ta propre prison.


Pourquoi c’est une prison

Parce que tant que tu veux te libérer :

Tu confirmes que tu es prisonnier.

Tu renforces l’idée d’un « toi » qui doit être sauvé.

Tu refuses la réalité brute, immédiate, organique de ta vie maintenant.

Tu crées une tension intérieure permanente.
Tu es toujours en fuite.

Et surtout : Ce désir suppose qu’il y a un centre stable, un sujet, une sorte d’identité qui pourrait être libre. Mais pour U.G., ce centre est une illusion.


Et s’il n’y avait rien à se libérer ?

U.G. dit que ce que tu cherches à fuir, c’est toi-même.
Mais ce « toi-même » est une fabrication mentale.
Un montage de souvenirs, d’expériences, de mots.

Ce que tu veux libérer n’existe pas.

Et donc le désir de se libérer, c’est vouloir sauver une illusion, la « transformer », la « purifier ».
Et c’est ça, le fond de la prison : croire qu’il y a un « moi » à changer.


Alors quoi ? On fait quoi ?

Justement, rien.

U.G. ne propose aucune solution. Il ne donne aucun chemin, aucune méthode.
Il ne dit même pas que tu dois « accepter », ou « être présent », ou « te détendre ».

Il dit simplement : Vois ce piège. Vois-le totalement. Et peut-être que dans cette vision, sans effort, sans but, sans espoir… quelque chose tombe.

Mais ce n’est pas toi qui fais tomber.
Ce n’est pas un acte de volonté.

C’est comme un fruit trop mûr qui tombe de lui-même.

Si vous ne comprenez pas aujourd’hui, vous ne comprendrez pas demain.

« La vie n’a aucun commencement et aucune fin : c’est un mouvement ininterrompu dont vous n’êtes qu’une expression – comme l’oiseau, comme le ver, comme le nuage vous n’êtes qu’une expression de la vie. Ce qui vous rend malheureux, c’est la recherche de ce qui n’existe pas. Dans le même ordre d’idées, il n’existe rien de tel que l’illumination. Vous me direz que chaque maître, que tous les saints et les sauveurs de l’humanité ont affirmés des siècles durant que l’illumination existe et qu’ils sont illuminés. Jetez-les à l’eau tous à la fois – je m’en fiche. Se rendre compte qu’il n’y a pas d’illumination, c’est cela l’illumination. » U.G.

« Forcer la vie à s’adapter à vos idées mortes et à vos hypothèses est votre difficulté fondamentale. » UG

Une parole sans issue

« La vie n’a aucun commencement et aucune fin : c’est un mouvement ininterrompu dont vous n’êtes qu’une expression – comme l’oiseau, comme le ver, comme le nuage. Vous n’êtes qu’une expression de la vie. »

U.G. commence ici par détruire une illusion fondamentale : l’idée que nous serions séparés de la vie, que nous aurions une « destinée » particulière, une trajectoire à accomplir, une mission à remplir. Non, dit-il, nous ne sommes rien d’autre qu’une expression de ce mouvement ininterrompu qu’est la vie, au même titre que l’oiseau, le nuage ou le ver de terre. Pas de hiérarchie, pas de sens supérieur, pas d’élus. L’humanité ne surplombe pas la nature, elle en est une émanation, au même titre que tout le reste.

Cela peut sembler brutal, presque humiliant, pour une pensée nourrie d’idéaux religieux ou spirituels. Mais ce qu’il met à bas ici, c’est l’ego spirituel, celui qui veut se croire investi d’un rôle unique dans l’univers. Il ne dit pas que la vie est vide — il dit qu’elle est ce qu’elle est, sans commencement, sans fin, sans but. Elle n’a pas besoin de justification, elle se suffit à elle-même.


« Ce qui vous rend malheureux, c’est la recherche de ce qui n’existe pas. »

C’est un coup de marteau : ce que vous cherchez, dit-il, n’existe pas. Tout le malheur humain, toute la tension, toute l’angoisse, toute la misère intérieure vient de cette quête insatiable vers une chose qui est de l’ordre de la fiction : un état final, un éveil, une paix durable, une libération, un but. Cette recherche devient souffrance, parce qu’elle vous arrache constamment à ce qui est, pour vous jeter dans la projection mentale de ce qui devrait être.

Il n’y a pas de solution à cette souffrance dans la recherche — car la recherche est le problème. U.G. ne vous demande pas de trouver mieux. Il vous dit : voyez clairement qu’il n’y a rien à trouver.


« Dans le même ordre d’idées, il n’existe rien de tel que l’illumination. »

Là encore, il n’adoucit rien. L’illumination, ce fantasme suprême de la spiritualité, ce Graal promis par tant de maîtres, de traditions, de doctrines, de gourous, n’existe pas. Elle est une invention, une fiction entretenue pour nourrir la quête, pour maintenir l’espoir, pour donner un but là où il n’y en a pas. Ce que les maîtres ont présenté comme des états sublimes n’est, selon lui, qu’un récit — un récit utile, peut-être, pour créer de l’autorité ou du mystère, mais un récit tout de même. Un mensonge au fond bien intentionné, mais un mensonge quand même.


« Vous me direz que chaque maître, que tous les saints et les sauveurs de l’humanité ont affirmé des siècles durant que l’illumination existe et qu’ils sont illuminés. Jetez-les à l’eau tous à la fois – je m’en fiche. »

Cette phrase est iconoclaste, provocatrice, mais pas gratuite. Elle signifie : ne vous appuyez sur aucune autorité. Pas même celle des sages, des maîtres vénérés, des figures sacrées. Il ne dit pas nécessairement qu’ils ont tous menti — il dit que leur prétendue illumination ne peut être un fondement pour votre vie. Même si c’était vrai pour eux, cela ne vous avance à rien. Croire qu’ils détiennent quelque chose que vous n’avez pas vous maintient en esclavage, dans l’attente, dans la dépendance. Il faut tout jeter à l’eau. Tout ce qui est transmis comme vérité extérieure devient un poison quand on s’y attache.


« Se rendre compte qu’il n’y a pas d’illumination, c’est cela l’illumination. »

Et voici la pirouette finale. Il ne vous laisse pas dans le vide, mais il vous dit ceci : la seule « illumination » possible, c’est de voir que l’illumination n’existe pas. Pas comme un concept intellectuel, mais comme une évidence foudroyante. À ce moment-là, quelque chose s’effondre — pas quelque chose que vous auriez voulu faire tomber, mais le mécanisme même de la recherche, cette tension fondamentale qui animait votre vie. Ce n’est pas une expérience extatique. Ce n’est pas un état mystique. Ce n’est rien que vous puissiez montrer, vendre ou enseigner. C’est simplement la fin de la quête.

Et quand la quête s’éteint, il ne reste rien — sauf la vie, nue, sans explication, sans ornement, sans justification. Et cette vie-là, dit U.G., vous l’êtes déjà. Comme l’oiseau. Comme le ver. Comme le nuage.


Conclusion :

Ce texte est une dynamite. U.G. n’offre pas un chemin, mais une démolition du besoin de chemin. Il ne vous conduit nulle part — parce que vous n’avez jamais été ailleurs que dans la vie elle-même. Il ne s’agit pas de devenir libre : vous l’êtes déjà, mais vous ne le voyez pas, obsédé que vous êtes par une liberté future, imaginaire, promise. Se libérer de cette obsession, c’est la fin du malentendu. Et ça, pour lui, c’est l’illumination — une illumination sans lumière, sans feu d’artifice, sans maître, sans trace.

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