Je déconstruis mes croyances.
Et elles me reconstruisent vide.
Je ne ressens ni l’envie, ni le besoin de me présenter

Dans un monde où tout semble toujours devoir être expliqué, justifié, étiqueté, j’ai choisi de ne pas entrer dans ce jeu. Ce site, cet espace que je partage ici, n’est pas une vitrine où je déploie mon histoire personnelle, mes diplômes, mes expériences ou mes ambitions. Il n’est pas un lieu de performance sociale, ni un théâtre où l’on exhibe son identité pour être validé.
Je ne ressens ni l’envie ni le besoin de me présenter. Parce que ce que je propose ici n’a pas pour but de refléter qui je suis en tant que personne, mais ce qu’il peut offrir à celui ou celle qui vient chercher quelque chose de différent, d’essentiel, peut-être même d’indéfinissable.
Je crois profondément que l’essentiel ne se trouve pas dans les noms, les titres, les parcours ou les descriptions que l’on donne de soi, mais dans ce qui se transmet sans mots, dans l’échange silencieux, dans la présence vraie. Ce site n’est pas un CV, ni un profil à décortiquer, c’est un espace de liberté, un lieu où, les idées, les émotions peuvent circuler librement sans le filtre d’une identité figée.
Me présenter reviendrait à enfermer ce que je suis dans des limites imposées par les attentes sociales, par la peur du jugement, par l’illusion d’une image à maintenir. Or, je préfère laisser ce site parler pour lui-même, laisser ce que je partage ici trouver sa résonance directement, sans détour ni superflu.
Si tu es ici, c’est que ce que tu cherches n’est peut-être pas un nom ou un visage, mais une expérience, un souffle, une vérité qui dépasse la personne. Alors, je choisis le silence sur moi, pour mieux laisser vivre ce qui importe vraiment. Je te propose juste d’explore la pensée de U.G. Krishnamurti — non pour l’adopter, mais pour voir ce qu’elle détruit.
Il n’y a rien à apprendre de moi, rien à comprendre, rien à prouver. Juste être, simplement.

Brûlé les ailes
Je me suis approché trop près d’UG.
Je cherchais des réponses.
Je voulais un chemin.
Une lumière, un souffle d’espoir.
Il n’y avait rien.
Rien que le vide.
Un souffle froid,
Un silence qui arrache.
Le ciel s’est effondré.
Toutes mes certitudes ont volé en éclats.
Le sens que je croyais avoir
A disparu sans trace.
Je me suis brûlé les ailes.
J’ai touché le néant.
Pas de paix.
Pas de vérité.
Juste ce qui reste
Quand tout ce qu’on croyait solide
Se casse en silence.
Je suis là, sans rien,
À regarder ce qui n’est pas là,
À apprendre à ne plus chercher.