Vivre avec l’état d’esprit d’U.G.

Ce n’est pas appliquer une méthode, c’est comme vivre avec un feu qui brûle tout ce qui est faux.


Voici ce que cela implique — non pas comme une prescription, mais comme une observation de ce que cela fait émerger en soi quand on prend U.G. au sérieux :


1. Abandonner toute quête de transformation intérieure

« Vous ne changerez jamais. Vous ne deviendrez jamais libre. »

U.G. ne propose aucun devenir. Vivre selon son esprit, c’est cesser de croire qu’il y a un soi à améliorer.
Il ne s’agit pas d’atteindre un état supérieur, mais de voir que cette quête est l’obstacle même.


2. Nettoyer l’esprit des idées empruntées

« Toute pensée est pollution. »

Cela signifie reconnaître à quel point tout ce qu’on pense savoir sur soi, sur la vie, vient d’ailleurs : livres, religions, psychologie, développement personnel.
U.G. te met face à une question radicale : est-ce que quoi que ce soit de ce que je crois est directement vécu, senti, indiscutable ?


3. Accepter qu’on ne peut pas s’échapper de ce que l’on est

« Vous êtes coincé avec vous-même. »

Il ne te propose pas une sortie, mais une descente radicale dans la réalité nue de ce que tu es — avec ta peur, ta confusion, ton désespoir, ton rire nerveux…
Et à travers ça, parfois, un allègement sans cause surgit. Mais tu ne peux pas le provoquer.


4. Refuser l’autorité — même subtile

« Je ne suis pas un gourou. »

Vivre dans l’esprit d’U.G., c’est ne pas chercher un maître, ni même un “moi supérieur” intérieur.
C’est voir comment le besoin d’autorité se glisse partout, même dans notre spiritualité.


5. Ne rien faire — pas comme paresse, mais comme lucidité

« L’état naturel ne peut pas être produit par des efforts. »

La paix, le silence, la vérité… ne sont pas des résultats.
U.G. détruit toute idée qu’il y a quelque chose à faire pour être libre. Et pourtant, il laisse entrevoir une grâce brute, un état sans centre, qui est là quand il n’y a plus de quête.


En résumé :

Vivre avec l’état d’esprit d’U.G., c’est vivre sans filet.
Pas de promesse. Pas de futur lumineux. Pas de soi à sauver.
Juste ça — brut, chaotique, vivant. Et peut-être… libéré de l’idée même de liberté.

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