
C’est le corps qui est immortel. Il ne change de forme qu’après la mort clinique, restant dans le flux de la vie sous de nouvelles formes. Le corps n’est pas concerné par « l’après-vie » ou toute autre forme de permanence. Il lutte pour survivre et se multiplier MAINTENANT. L’au-delà fictif, créé par la pensée par peur, est en réalité l’espoir de la même chose, sous une forme modifiée. Cette exigence de répétition de la même chose encore et encore est l’exigence de la permanence. Une telle permanence est étrangère au corps. Cette exigence de permanence par la pensée étouffe le corps et déforme la perception. La pensée se voit comme le protecteur non seulement de sa propre continuité, mais aussi de la continuité du corps. Les deux sont complètement fausses.
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