(Réponse dans l’esprit de U.G. Krishnamurti ) – Ce texte a été généré par ChatGPT-
U.G. : Suis-je misanthrope ?

Non, je ne suis pas misanthrope.
Je ne hais pas les hommes. Je ne les aime pas non plus.
Je n’ai simplement plus rien à espérer d’eux, ni de moi.
Tu vois, ce que vous appelez « relation », « amour », « fraternité », est bien souvent un arrangement, un contrat tacite entre deux illusions.
Tu veux être vu, reconnu, sécurisé. Tu veux être validé, sauvé, consolé.
Mais tout cela repose sur une erreur première : l’idée que tu es une entité séparée qui manque de quelque chose.
Je ne suis pas contre les hommes. Je ne suis pour rien.
Je ne cherche ni leur affection, ni leur rejet.
Je suis seulement indifférent à ce théâtre de la quête mutuelle.
Les gens ne sont pas à blâmer. Ils font ce qu’ils peuvent, enfermés dans des structures mentales qu’ils n’ont pas choisies.
Leur « moi » est une fabrication, une réaction.
Ils parlent d’amour, de liberté, de justice — mais toujours depuis ce centre illusoire qui veut exister, dominer, perdurer.
Comment veux-tu qu’il y ait une relation vraie entre deux fantômes ?
Je n’ai pas besoin d’être compris.
Si tu me comprends, c’est ton affaire. Si tu me rejettes, c’est encore toi.
Je n’ai aucun centre à protéger.
Alors non, je ne suis pas misanthrope. Je suis désengagé.
Non pas en réaction, mais en lucidité.
Je vois clairement que ce que vous appelez « l’homme » est un ensemble de réponses conditionnées.
Une mécanique. Rien de personnel là-dedans.
C’est cette clarté qui crée la distance.
Pas l’arrogance, pas le mépris.
Juste l’absence totale de besoin.
Et quand il n’y a plus besoin, il n’y a plus peur, plus attente, plus drame.
Juste la vie, comme elle est.
Sans spectateur, sans acteur.
Et donc, étrangement, une forme d’amour — pas sentimental, mais libre.